Il avait bien écumé les montagnes d'Érythrée avec MSF, marché sur les pas de Joseph Kessel à l'Académie française, glissé en mocassins sur les parquets de l'ambassade de France à Dakar mais jamais encore, Jean-Christophe Rufin n'avait usé ses souliers sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. C'est chose faite désormais.