La Tunisie est en ébullition depuis l'assassinat de Mohamed Brahmi le 25 juillet 2013. On manifeste, on crie, on réclame la démission du gouvernement transitoire, on pleure la mort des soldats égorgés à l'ouest du pays ; et la peur, et l'anxiété, si elles sont présentes, ne font pas encore le poids face l'envie, face à l'espoir, de voir le pays se remettre sur les rails de la démocratie laïque progressiste.J'avais atterri la veille de l'assassinat. Et, face au tumulte, les instincts de journaliste en effervescence, les envies, le désir d'informer, de raconter d'autres récits que ceux qui peuvent être écrits dans les journaux traditionnels. Vouloir être plongé dans l'instant tunisien, partager un bout de chemin sur leur histoire, partager, être média, être là.J'ai pourtant choisi de rester sur les îles Kerkennah, quelque part à l'est du pays, à une heure de ferry de Sfax - la deuxième ville du pays, son poumon économique.

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