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Être d’ici et d’ailleurs Une contradiction du voyageur

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Le voyage occupe une grande place dans ma vie. Et cela depuis plus de 10 ans. Si l’ailleurs m’attire depuis longtemps, je suis malgré tout une personne qui reste très attachée à ses racines et à son petit coin de France. Un coin de campagne qui a parfois des allures de paradis.

Bref, les deux ne sont pas du tout incompatibles, vous en doutez ?

 

Une vie normale

Mes racines se situent dans un petit village de l’Ardèche verte, à 15min au sud d’Annonay. Un paysage de vertes collines sur le plateau ardéchois, à 2O min de la vallée du Rhône.

Préaux est un village de 6OO habitants jugé sur une colline au pied des montagnes ardéchoises. La nuit, les lumières de la « ville » d’Annonay occupent l’horizon. Ici, la Voie Lactée s’admire. Tout autour, c’est un paysage de moyenne montagne, de champs et de forêts. Un sommet surplombant le village cache un vieux château en ruines. Parfois, par temps claire, il est possible de voir les Alpes.

 

IMG 4633 Être d’ici et d’ailleurs? Une contradiction du voyageur?

 

C’est là que j’ai grandi et que j’ai passé le plus clair de mon temps jusqu’à 18 ans. Durant mes études à Grenoble, je revenais très souvent les week-ends durant les premières années. Je me souviens d’un prof d’histoire en  fac qui disait, un brin moqueur « ah ces ardéchois, il faut toujours qu’ils rentrent le week-end dans leur village ! ».

 

Quand je reviens, après un long moment comme ce fut le cas dernièrement, l’impression de retrouver mes racines est toujours forte.  Elle le fut encore plus cette fois-ci après un an ailleurs. Plus je prends des années et plus cette impression est forte en vérité.

 

IMG 5458 Être d’ici et d’ailleurs? Une contradiction du voyageur?

 

En mai, lors de mon retour sur mes terres, ce fut même un moment plutôt émouvant. Une impression d’être chez soi bien sûr. Ce sont des souvenirs qui reviennent à chaque coin de rue, ici devant cette croix, j’attendais le bus, là, j’ai fait une chute en vélo, ici, ce fut la première fois où je me pris une cuite, etc…

C’est aussi des sons. Le bruit si particulier que fait la porte du garage qui se referme. Ou encore le bruit des coucous qui vous réveille les matins d’été lorsque votre fenêtre est restée ouverte. C’est aussi les cloches de l’église, un bruit qui disparait dans nos sociétés urbanisées.

 

C’était aussi parfois, le week-end, le réveil rapide pour aller admirer des montgolfières, qui parties d’Annonay,(berceau de l’aérostation), se dirigeaient souvent vers le village. Parfois, elles le survolaient ! Avec ma voisine, nous prenions alors nos vélos pour découvrir dans quel champ le ballon allait atterrir !

 

Photo 008 Être d’ici et d’ailleurs? Une contradiction du voyageur?

 

J’ai eu une enfance heureuse. Mes parents, ouvriers très modestes, ont fait le choix de rester à la campagne. Heureusement ! Je n’aurais pas eu cette qualité de vie. Grandir à la campagne a beaucoup d’avantages. C’est la nature présente, les parties de luges l’hiver dans les champs, les ballades en vélo sur les chemins du canton, les cabanes dans les arbres, les amis d’enfance etc.

Ma grand-mère, décédée durant mon voyage, habitait juste à côté, c’était les chocolats chauds pris devant les Mystérieuses Cités d’Or et autres.

Mes voisines, de vieilles filles, tenaient une épicerie juste à côté. Je passais souvent les voir, et je repartais avec dans les poches quelques bonbons. Fan de lecture, je dévorais leur stock de livres. A tel point qu’elles m’abonnaient toujours à un magazine de chez Bayard Presse, et je guettais alors le facteur, espérant le dernier numéro !

 

P1020364 Être d’ici et d’ailleurs? Une contradiction du voyageur?

C'est moi sur la 1ère photo à droite. J'avais une sacrée touffe à l'époque!

 

La vie à la campagne, c’est aussi une certaine simplicité de vie. Peu de crainte au niveau de la sécurité pour les enfants, des jeux et des occupations gratuites dans la nature. Et puis, peu de comparaison et de jalousies, tout le monde est à peu près égal dans ce monde-là. La société de consommation y est moins féroce.

 

C’était ma vie. Et cela reste une partie de moi. Grandir dans ce milieu m’a appris une certaine simplicité (que j’ai ensuite poussé vers un certain minimalisme) et un certain recule.

Il est vrai que l’expression « ardéchois, cœur fidèle » a sans doute un fond de vérité:-) .

Et pourtant, depuis 10 ans, je ne cesse de bouger. J’ai toujours cette envie de voir le monde et de découvrir.

 

Des racines et des ailes.

Je ne vais pas poursuivre ici dans une apologie de la vie au vert. Je voulais dans cet article mettre l’accent sur ce sentiment qui peut prendre certains gros voyageurs lorsqu’ils reviennent chez eux.

Un premier degré, c’est bien sûr lorsque vous revenez dans votre pays, en France. Cela concerne beaucoup de monde, hormis peut-être ceux qui ne sont jamais restés très longtemps dans un pays. Mais ceux-là sont rares !

Lorsque vous passez une grande partie de votre vie dans un même lieu, une ville ou un village, c’est encore un degré supérieur. Un attachement à ce territoire s’est créé. Un lien s’est formé. C’est ce qui s’appelle avoir des racines.

Attention, avoir des racines et prendre racines sont deux choses différentes bien sûr !:-).

 

P1020361 Être d’ici et d’ailleurs? Une contradiction du voyageur?

La vallée de l'Ay, l'Ardèche nord ou Ardèche verte!

 

Or, je suis attiré par l’ailleurs comme vous le savez. J’aime voyager, découvrir d’autres cultures. Quand je reviens dans mon village natal, je me sens un peu écartelé entre ces deux extrêmes. Pour autant, ces deux extrêmes sont compatibles. C’est d’ailleurs, peut-être, grâce au fait que j’ai des racines, que je peux voyager autant. Cela peut avoir un côté rassurant par exemple.

 

Je sais que certains n’ont pas vraiment de racines, dans le sens où ils ont toujours beaucoup bougé, suivant leurs parents. Quand j’en rencontre, je les interroge sur leurs impressions. Ils me disent que  non, ils n’ont pas ce sentiment d’avoir des racines. Cela n’a pas l’air de leur manquer. Et, bien sûr, ce sont des personnes équilibrées.

C’est donc quelque chose qui n’est pas nécessaire à nous humain. Pourtant, c’est un sentiment, agréable, qu’ils ne peuvent ressentir. Et ce que nous ne connaissons pas ne nous manque pas en fait.

 

 

Qu’en pensez-vous ? Vous sentez-vous aussi à la fois très attaché à un lieu tout en rêvent d’ailleurs? Comment gérez-vous cela ?

J’aimerais vraiment avoir votre sentiment sur cette question !

 

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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