
Photo : Jean-François Leblanc
Près de 70 chevaux sont en vedette dans Odysséo. Y a-t-il des superstars dans la troupe ?
Pas vraiment. Au total, la troupe compte environ 160 chevaux, qui, en alternance, participent aux spectacles ou se reposent dans nos écuries de Sutton. Chaque cheval a son caractère, et nous adaptons le spectacle en fonction de ses capacités. Même s’ils suivent une routine, ils sont libres d’exprimer leur personnalité.
Vos spectacles sont présentés en Europe, en Asie, en Australie… Les chevaux souffrent-ils du décalage horaire ?
Ils semblent moins touchés que nous. C’est peut-être parce qu’ils n’ont pas le même cycle de sommeil que les humains. Ils dorment pendant de courtes périodes, plusieurs fois par jour.
Le choix de vos chevaux est-il un processus complexe ?
Avant d’acheter un cheval, nous en voyons jusqu’à 40. Malgré tout, il nous arrive parfois de nous apercevoir après quelques mois que la scène est un lieu où il ne trouve pas son bonheur. On ne le force pas. Nous le vendons ou nous le donnons en adoption.
Comment avez-vous plongé dans le monde des chevaux, alors que le Québec n’a pas de tradition de spectacles équestres ?
Je me suis intéressé aux chevaux à la création du spectacle Légendes fantastiques, à Drummondville, il y a presque 20 ans. J’ai alors découvert un animal à l’esthétique fabuleuse. Il volait la vedette aux artistes !
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