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Faire la queue au sommet de l’Everest

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La semaine dernière, une centaine de personnes ont tenté de gagner le Toit du monde, à quelques heures d’intervalles les unes des autres, rapporte le Guardian.

Résultat: des alpinistes chevronnés en furent quitte pour attendre plus de deux heures au-delà de 7000 mètres d’altitude, alors que des grimpeurs du dimanche tentaient de franchir des passages corsés dans les derniers droits menant au sommet de l’Everest, à 8850 mètres.

Déjà, au Camp de base, plusieurs aventuriers de pacotille ne savaient même pas comment manipuler piolets et crampons, accessoires de base essentiels pour entreprendre une telle équipée.

En cette année où on célèbrera le soixantième anniversaire de l’ascension d’Edmund Hillary et de son sherpa Tenzing Norgay, le 29 mai, pas moins de 700 aspirants au sommet le plus élevé du globe sont pourtant attendus – soit 200 de plus que l’an dernier.

Le 19 mai 2012 a d’ailleurs marqué l’histoire de l’Everest, alors que 160 personnes réussissaient à atteindre son sommet en une seule et même journée. « C’était la première fois qu’il y avait une aussi longue file d’attente dans des passages clés comme le South Summit et le Hillary Step », expliquait Gabriel Filippi au magazine Géo Plein Air, en août dernier.

Depuis quelques années, cet alpiniste québécois déplore qu’on assiste à une banalisation de l’ascension de l’Everest, pourtant dangereuse, voire périlleuse, comme en font foi tous ceux qui n’en reviennent pas vivants, tous les ans.

« Désormais, plus de 90 % des gens entreprennent cette expédition comme s’ils visitaient la Tour Eiffel, poursuit Gabriel Filippi dans Géo Plein Air. Ils la considèrent moins dangereuse parce qu’on a créé une image d’accessibilité, notamment avec plusieurs documentaires – dont un film IMAX  – et surtout la télé-réalité de Discovery Channel, présentée trois saisons de suite ».

Pour l’alpiniste britannique Stephen Venables, l’apport d’oxygène en bouteille explique également la croissance exponentielle du nombre de prétendants à l’Everest: grâce à ces bienfaisantes bouffées, on peut se sentir à 6500 mètres même si on se trouve à 8850 mètres. Car plus on s’éloigne du niveau de la mer, plus le mal aigü des montagnes se fait sentir, à mesure que l’oxygène se raréfie.

Cela dit, il semble que ce ne soit pas demain la veille qu’on freinera le nombre de grimpeurs, dilettantes ou pas, sur l’Everest: ces coûteuses expéditions font bien rouler le tourisme népalais et permettent à l’administration de Katmandou d’engranger de lucratifs profits.

En attendant, en mai de chaque année, les détritus s’accumulent sur les glaciers himalayens et les excréments humains forment de pestilentiels amas autour des camps de haute altitude, rapporte un journaliste de National Geographic. Et il en sera sans doute ainsi tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas sacrifié assez de vies sur l’autel du Toit du monde.

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Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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