Le Parti conservateur se préparait à tenir son congrès à Calgary la fin de semaine prochaine, mais les inondations l’auront forcé à annoncer ce midi qu’il était remis à plus tard. À (ce qui devait être) la veille d’une rencontre cruciale pour un parti secoué par un printemps difficile, plusieurs commentateurs se sont penchés sur ce qui est advenu des principes du PC. Le verdict est vitriolique. Voici deux exemples d’auteurs d’horizons politiques bien différents.
L’environnementaliste David Suzuki ne surprendra personne en déplorant, dans les pages du Globe and Mail, les méthodes de Stephen Harper et leurs effets sur la démocratie. «Mon père m’a enseigné que nos gestes et non nos paroles nous définissent. Stephen Harper peut bien prétendre soutenir les principes d’équité et de démocratie, mais ces actions disent autre chose», écrit Suzuki dans un texte prévisible mais intéressant.
Andrew Coyne, du National Post et de Postmedia News, est encore plus sévère dans un texte où il offre aux conservateurs ses conseils pour qu’ils évitent l’auto-destruction, rien de moins. En voici un exemple:
«Au moment où ils contempleront les différents éléments du conservatisme abandonnés en cours de route – des budgets équilibrés à la fin des subventions aux entreprises en passant par la réforme démocratique et j’en passe – ils devront comprendre que cela forme un tout. Le vide en matière de politiques, la dictature du chef, la partisanerie brutale et la multiplication des scandales éthiques ne sont ni séparés ni affaire de coïncidence, ils sont intimement liés. Un compromis sur un sujet devient un compromis sur tout. Quand une brèche s’ouvre dans le barrage des principes, l’autocratie, la partisanerie et la corruption s’y engouffrent.»
Aïe!
Bonne lecture!
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