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Subvention à l’emploi Ottawa vous ment Et la facture grimpe

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Le premier ministre Stephen Harper, lors de l'une des annonces en lien avec le Plan d'action économique du Canada.

Le premier ministre Stephen Harper, lors de l’une des annonces en lien avec le Plan d’action économique du Canada.

Un gouvernement est tout à fait dans son droit de mener une campagne de publicité pour informer les citoyens des services qu’il offre ou des nouveautés d’un budget. Quand ce n’est pas partisan, c’est légitime.

Lorsque la campagne de publicité fait la promotion d’un programme gouvernemental qui n’a pas encore pris forme et n’est donc pas offert aux citoyens, on commence à étirer sérieusement l’élastique.

Mais lorsque le gouvernement annonce à coups de millions de dollars en publicités un programme qui ne verra peut-être jamais le jour, alors là, on tombe carrément dans une autre catégorie. C’est très près du mensonge, de la publicité trompeuse.

C’est pourtant ce que fait le gouvernement Harper depuis le mois dernier, avec ses publicités à la télévision et sur internet qui font la promotion de la «Subvention canadienne pour l’emploi».

Encore hier, cette publicité a été diffusée pendant le dernier match de la finale de la Coupe Stanley, au hockey.

Elle tourne depuis le début du mois de mai, à coup de 30 secondes durant des émissions très regardées, d’un océan à l’autre, dans les deux langues.

Vous pouvez la visionner ici:

 

Or, ce programme n’existe tout simplement pas.

Inutile d’appeler Service Canada pour savoir comment obtenir le 5000 $ que promet le gouvernement fédéral pour vous aider à suivre des cours, faire de la formation continue ou vous recycler dans un nouvel emploi prometteur. Inutile de penser mettre la main sur les 15 000 $ en tout que ce programme laisse miroiter, si les provinces et les employeurs acceptent de verser 5000 $ chacun dans la cagnotte, soit l’équivalent du fédéral.

Non seulement la Subvention canadienne pour l’emploi n’existe pas encore, elle pourrait ne jamais exister!

Ce programme a été annoncé dans le dernier budget fédéral, en mars. Mais pour voir le jour, il doit être négocié avec les provinces, puisque la formation de la main-d’oeuvre est une compétence partagée. Grâce à une entente avec Ottawa, Québec contrôle d’ailleurs les orientations de la formation de la main-d’oeuvre sur son territoire.

Ottawa verse annuellement 500 millions de dollars aux provinces pour la formation de la main-d’oeuvre. Le fédéral veut prendre 300 millions de cette enveloppe et les verser directement aux citoyens qui veulent suivre des cours dans un domaine prometteur où la main-d’oeuvre est rare ou alors dans un secteur où la formation continue est essentielle pour rester compétitif. Le maximum serait de 5000 $ venant du fédéral, qui souhaite que les provinces et les employeurs en manque de main-d’oeuvre qualifiée en fassent autant, pour un total possible de 15 000 $.

Plusieurs provinces, dont le Québec, ne veulent rien savoir des intentions d’Ottawa, qui se trouve ainsi à retirer 300 millions $ de l’enveloppe destinée aux programmes gérés par les provinces.

Les négociations avec les provinces ne font que commencer et devraient se terminer dans un an.

Pour l’instant, difficile de savoir si Ottawa va réussi à les convaincre, et si oui, quels seront les critères et les montants.

D’ailleurs, le site web du gouvernement aborde le programme en parlant au futur et affirme que si tout va bien, il sera 100 % opérationnel en… 2017.

Pourquoi faire ce type de publicité alors?

J’ai posé la question au ministère fédéral des Ressources humaines, responsable du développement des compétences et de cette campagne. Voici leur réponse:

«Il est important pour le gouvernement de communiquer avec les Canadiens de façons variées au sujet des programmes qui peuvent leur venir en aide ainsi qu’à leur famille. Cette campagne publicitaire permettra de sensibiliser les citoyens au sujet de l’importance d’acquérir des compétences et de les perfectionner pour accéder aux emplois d’aujourd’hui et de demain.»

En annonçant son programme dans le dernier budget, avant même d’en avoir parlé avec les provinces, Ottawa mettait la charrue devant les boeufs.

En lançant une campagne de publicité sur un programme dont tout reste à définir, c’est carrément indécent.

Des citoyens vont chercher à obtenir cet argent, vont frapper à la porte du fédéral, vont commencer à regarder les nouvelles formations possibles… le tout basé sur un programme auquel ils n’ont pas encore accès et auquel ils n’auront peut-être jamais accès si les négociations achoppent avec les provinces.

Combien coûte cette campagne de désinformation, qui ne sert qu’à embellir l’image du gouvernement Harper en faisant semblant qu’il rend disponible de beaux programmes qui favorisent l’emploi et la croissance économique? Cher.

J’ai demandé au ministère fédéral des Ressources humaines le coût de cette campagne de publicité sur la «Subvention canadienne pour l’emploi». Le porte-parole n’a pas voulu s’avancer: «Nous serons en mesure d’en déterminer les coûts lorsque toutes les factures des réseaux de télévision et internet auront été reçues, vérifiées et payées.»

C’est en grande partie faux.

Évidemment, la facture finale ne sera connue qu’à la fin de la campagne. Mais il y a un budget préapprouvé pour chacune de ces campagnes de publicité.

Les agences de publicité qui achètent l’espace dans les médias au nom du gouvernement fédéral n’ont pas carte blanche pour acheter tout le temps d’antenne qu’elles veulent! Elles doivent suivre un budget, des paramètres. Le Conseil du trésor a prévu des dépenses. Il y a donc un ordre de grandeur qui existe.

Dans ce cas-ci, même si le gouvernement est avare de détails et n’aime pas trop qu’on discute du coût de ses campagnes de publicité, la facture devrait osciller autour de cinq millions de dollars.

Dans les estimations budgétaires publiées l’automne dernier, on pouvait lire qu’un budget de cinq millions de dollars avait été octroyé pour faire la promotion d’un «job training program», sans plus d’informations.

Cinq millions de dollars pour quelque chose auquel vous n’avez pas accès.

Ce programme sur l’emploi fait partie de ce que le gouvernement fédéral appelle son «Plan d’action économique». Toute une série de mesures et d’annonces à caractère économique. Ce slogan et ce marketing des actions du gouvernement ont été mis en place en 2009, dans la foulée de la crise économique de 2008.

Ottawa voulait montrer aux citoyens qu’il agit pour contrer la récession. C’est légitime.

Mais quatre ans plus tard, la récession est terminée. Le gouvernement Harper continue d’utiliser l’appellation «Plan d’action économique». Depuis 2009, il a dépensé au total 100 millions de dollars en publicités pour en faire la promotion. Et la facture continue de grimper.

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Récits - Info vacances / voyage

Visiter les Calanques de Marseille c’est comme voyager au bout du monde dans un endroit à la fois mythique et captivant. Mais comment se permettre une telle fantaisie ? Justement, une sortie dans les Calanques rentre pratiquement dans l’air du temps et peut convenir à n’importe quel voyageur. Mais pour bien marquer cette journée, autant s’assurer d’avoir fait le bon choix du circuit.

Autour des itinéraires dans les Calanques

Avant de se décider de quel circuit choisir, toujours est-il d’évoquer les itinéraires possibles pour une sortie dans les Calanques avec Bleu Evasion. Du Parc national des Calanques, on peut certainement prendre le large en direction des plus belles calanques de Marseille entre Sormiou et Cassis. Le parc national des Calanques est une destination mythique pour ceux qui rêvent d’évasion sur la grande bleue. La visite promet détente absolu et dépaysement total. Du parc national également, on passe d’une ville à une autre depuis Sugition à Morgiou en passant par Port Pin et Port Miou. Un autre itinéraire reste envisageable pour une sortie dans les Calanques. Il s’agit du circuit dans l’archipel de Frioul. Les îles de Frioul proposent de multiples activités nautiques mais aussi des randonnées terrestres à part entière. Le château d’if fait partie intégrante du voyage et convie à une découverte historique sans parler de la fameuse légende de Monte Cristo.

Le circuit dans les Calanques de Marseille

Pour mieux trancher, autant passer en revue toutes les possibilités de circuit à commencer par le circuit des Calanques. Il reste propice à une simple visite qu’à la pratique des activités nautiques. Voyager au cœur du parc national de Marseille est un honneur pour ceux qui aiment la nature et à ceux qui recherchent une échappée belle. En d’autres termes, il n’y a pas meilleur endroit pour se perdre que dans le parc national. D’ailleurs, ce ne sont pas les activités qui manquent en dehors des plaisirs nautiques. Visiter le parc national c’est comprendre l’intérêt pour la préservation de ce milieu fragile doté d’une biodiversité rare au monde. Les voyageurs peuvent passer d’une Calanque à une autre et profiter des paysages immaculés qui se succèdent au rythme du bateau. A ce propos, la location d’un bateau s’impose également lorsqu’on souhaite vivre une expérience de voyage inoubliable dans les Calanques. On peut trancher entre un bateau à moteur et un Catamaran.

Le circuit dans l’archipel de Frioul

Frioul est un vrai paradis pour les plaisanciers et les férus des sports nautiques. Il s’apparente plus à une pratique d’activités nautiques qu’à une simple découverte des îles. Faire une immersion dans l’archipel de Frioul c’est comme s’évader dans un monde sorti tout droit d’un conte de fée. Au programme : la plongée sous marin, le scooter sous marin, la baignade, la bouée tractée, le farniente et la visite des îles et en particulier du Château de l’île d’If. En bref, choisir un circuit dans les Calanques n’est pas évident, raison de plus pour personnaliser son excursion en combinant les deux circuits en un seul voyage.


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