C’est l’histoire d’un roitelet qui voulait s’offrir un centre de ski « de classe mondiale » dans sa cour, après avoir goûté aux joies des sports d’hiver lors de ses études, en Suisse.
Le roitelet a donc mandé son armée pour qu’elle aménage une colline de 768 mètres située non loin de sa capitale, après avoir instruit ses sujets de sa volonté d’y voir, à terme, pas moins de 110 kilomètres de pistes, ainsi qu’un hôtel et un héliport. Facture du centre de ski de Masik, qui est en cours d’aménagement: des dizaines et des dizaines de millions.
Sauf que le roitelet n’a toujours pas trouvé de joujoux permettant aux skieurs de gravir sans efforts les pentes: les fabricants de remontées mécaniques Doppelmayr (Autriche) et Pomagalski (France) ont décliné ses propositions de contrats, plutôt juteux, pour des raisons politiques: la Corée du Nord, pays où il ne fait pas spécialement bon vivre, est la cible d’un embargo visant les produits de luxe – et dans les circonstances, tout ce qui entoure le ski alpin entre vraisemblablement dans cette catégorie.
Ceci n’a pourtant pas empêché l’entreprise suisse BMF d’acquiescer aux demandes du roitelet et d’accepter de lui vendre télésièges et télécabines, avant que les autorités gouvernementales suisses n’interviennent, à juste titre, pour bloquer cette transaction contraire aux sanctions de l’ONU.
Car pendant que le roitelet pense au ski, plusieurs de ses sujets croupissent, comme viennent de le rappeler les Nations-Unies en soulignant qu’il manque près de 100 millions de dollars pour subvenir aux besoins en aide humanitaire, au pays de Kim Jong-un…
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