Ceux qui sont allergiques aux enfants bruyants et turbulents en avion seront heureux d’apprendre qu’une simple dose de Benadryl – un antihistaminique – peut suffire à les “assommer”, lors d’un vol.

"Du Benadryl? Euh... Non merci, sans façons; je préfère mes bouchons et mon masque, P'pa" - Gary Lawrence
C’est du moins ce que suggèrent les agents de bord de certains transporteurs, et aussi bon nombre de mères voyageuses, assure l’auteure de cette mésaventure, qui a vécu l’enfer pendant la quasi-totalité d’un vol de 12 heures, récemment.
C’est aussi ce que recommande le Dr. Harvey Karp, que cette même dame (une productrice à ABC) décrit comme une sommité en matière d’enfants en bas âge, également auteur de “The Happiest Toddler on the Block” et de “Happiest Baby’s Guide to Great Sleep“, à paraître en juin.
Le plus ironique, c’est que l’absorption de tels médicaments peut avoir l’effet exactement l’inverse, admet le Dr. Karp. Autrement dit, au lieu de calmer les jeunes trublions, une dose de Benadryl (ou de sirop pour la toux, qu’administrent certains parents) peut augmenter leur excitation. Et avant que l’effet ne diminue, bien des passagers risquent de prendre en grippe un parent qui aurait ainsi drogué son enfant…
Personnellement, pour supporter le difficile des longs vols en avion avec mes rejetons, je privilégie quelques objets familiers, des livres, des crayons à colorier, des jeux (parfois disponibles sur l’écran individuel de l’avion), des histoires sur CD et un petit lecteur DVD avec une sélection de films (qu’on peut aussi télécharger sur un iPod, un téléphone multifonction ou une tablette numérique).
Et j’emporte toujours un peu Benadryl, au cas où un de mes enfants aurait une réaction allergique à un aliment qu’on leur aurait servi…
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