Le seul souci, est que ce terrain est très pentu, mais alors là, vraiment pentu, sans la moindre surface plane où poser un affût photo.
Il nous a donc fallu construire une terrasse permettant d’accueillir un observatoire ornithologique.
Nous avions gardé les vieilles poutres qui supportaient l’ancienne structure de la maison, avant les travaux. Nous avons donc sélectionné des poutres entre 1m60 et 1m45 de long, afin de construire une terrasse plus ou moins carrée.
Sélection faite, il ne restait plus qu’à monter les poutres tout en haut du terrain à dos d’homme :-/ Evidement, il ne s’agit pas de poutres en sapin mais de poutre en hêtre, lourdes, vraiment lourdes…
Puisque nous aimons la difficulté, il n’a pas plu depuis environs 5 mois. Le terrain était donc desséché et c’est sur de la poussière de terre que nous devions évoluer, une poussière qui rendait la montée aussi glissante que si nous évoluons sur de la neige.
Au bout de quatre heures de fitness/cardio intensif, nous étions exténués mais les poutres étaient enfin tout en haut ! Il ne nous restait plus qu’un assembler les poutres entre elles… Y’a plus qu’à, il suffit de… Deux heures plus tard ce chantier était bouclé avec en prime, une petite déchire musculaire à l’épaule ; les poutres étaient vraiment lourdes…
Le lendemain, c’était la séquence « accrochage des nids et positionnement des abreuvoirs ». Etant donné la déclivité du terrain, il nous fallait être plus prudent que la dernière fois. L’échelle fut arrimée à l’arbre via une longe d’escalade et une dégaine. Pour moi, même traitement ; un baudrier et une longue, « juste au cas où… »
Pour finaliser les travaux « Observatoire ornithologique », il ne me reste plus qu’à placer des piquets métalliques afin de soutenir la structure de l’affût photo. Cette opération, je la repousse à une bonne dizaine de jours car mon épaule me fait souffrir et je me vois mal manier une masse pour l’instant.
Autre sujet ; les volcans de boue !
Hier nous sommes allés vérifier l’état de santé de ces sites.
Un volcan de boue ou volcan d'asphalte, souvent associé à une salse, est une formation géologique. Les plus grands ont 10 km de diamètre et atteignent 600 mètres de hauteur ! Enfin bon, on a dit les plus grand hein ! Ceux que l’on voit en Roumanie, doivent faire je pense 10 mètres au maximum de diamètre.
Ces volcans sont la conséquence de l'expulsion de :
> gaz (principalement du méthane, mais également du dioxyde de carbone et de l'azote) ;
> boue. L'eau est souvent chargée de minéraux, qui la rendent acide ou salée.
Le mécanisme est identique à celui des volcans ignés. Quand la cohésion et la pression des roches au dessus du réservoir deviennent insuffisantes, les gaz se frayent un chemin à travers celles ci en entrainant des solides et des fluides. Au cours de la montée les fluides dégazent en raison de la baisse de pression, produisant une émulsion de densité beaucoup plus faible qui accélère le mouvement par l'effet de la poussée d'Archimède et diminue encore la pression au dessus du réservoir.
A ma connaissance, c’est un phénomène géologique assez rare. Je n’en connais qu’en Roumanie, Italie et Indonésie.
Pour les photographes venant en safari photo chez nous, nous avons sélectionné deux sites.
Un site « ancien », où les volcans sont vieux et donc actifs, mais où le relief est extrêmement marqué par leur travail.
PHOTOS DU SITE (Cliquez sur les photos pour les agrandir.)
Et un site « jeune », où les volcans sont encore en formation et très actifs.
PHOTOS DU SITE (Cliquez sur les photos pour les agrandir.)
La semaine à venir est une semaine stressante ; nous attendons le feu vert des autorités pour l’accès à la fameuse réserve… Croiser les doigts, encore et encore…
Consultez la source sur Safari-photo-nature.blogspot.com: Observatoire ornithologique et volcans de boue