Après quelques semaines de campagne électorale en pleine période des vacances, nombreux sont ceux qui doivent avoir envie de lever les voiles, le mois prochain. Voici quelques suggestions pour prendre le large… après le jour du scrutin, il va sans dire.

Chicago vue depuis la tour Willis, la plus haute des Amériques - Gary Lawrence

À bien des égards et en bien des endroits, l’Europe est fort agréable à arpenter en septembre: moins de chaleur accablante, moins de risque de croiser des contingents de touristes, du Portugal à la Bulgarie, en passant par la Grèce et les îles méditerranéennes. Les voyageurs actifs peuvent pousser plus au nord ou davantage en altitude, pour profiter de plus de fraîcheur en Scandinavie ou dans les Alpes slovènes, par exemple.

En Amérique du Nord en général, septembre se prête bien à des périples urbains dans les grandes villes, moins achalandées, ainsi qu’au tourisme en général, un peu partout sauf dans le sud-est et la zone caraïbe. Celle-ci est à éviter pour cause de risques d’ouragans, comme nous le prouve Isaac, ce qui s’applique également à certains pays d’Amérique centrale. Mais l’Amazonie, le Pérou et le Nordeste brésilien sont propices à d’agréables séjours.

Au Québec, surtout cette année, on continue de surfer sur la vague du plus bel été jamais vu depuis des lustres. Aux Îles de la Madeleine, le temps demeure doux, les eaux gardent la chaleur accumulée de l’été et l’essentiel des estivants a ramassé ses pénates: c’est l’une des meilleures périodes pour s’y rendre.

L'île de Malte, en Méditerranée - Gary Lawrence

En Afrique, la Tanzanie, le Kenya, la Namibie, le Cap-Vert, le Botswana et le Zimbabwe traversent une autre belle saison, tandis que le Maroc, la Tunisie et l’Égypte sont moins étouffants et… toujours aussi impatients de revoir autant d’étrangers qu’avant le déclenchement du printemps arabe. Certaines régions de Madagascar et plusieurs îles de l’océan Indien (Réunion, Seychelles, Maurice, Comores, Mayotte…) sont aussi à envisager.

En Asie, les moussons sont presque terminées mais certaines parties de l’Inde, le nord du Sri Lanka et l’Indonésie (dont Bali) sont fréquentables, tout comme c’est le cas de l’Asie centrale, du Tibet et de certaines régions de Chine. Enfin, le nord de l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Polynésie française se visitent fort bien en cette période de l’année.

Derviche tourneur, Istanbul, Turquie - Gary Lawrence

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Dans l’avion ou dans le train, une petite sieste permet de faire passer le temps plus vite. Mais mieux vaut s’assurer de se réveiller à temps… Voici deux histoires cocasses et qui donnent à réfléchir.

12.000 kilomètres et 18 heures de vol pour rien

Image illustrative. Crédit photo : POPFI.com

La semaine passée, une femme française du nom de Christine Ahmed a décollé de l’aéroport de Lahore au Pakistan. 12.000 kilomètres et 18 heures de vol plus tard, la voici de retour à la case départ.

Comment la passagère endormie a-t-elle pu échapper à la vigilance du personnel de bord et de sécurité alors que son avion a fait une escale de plus de deux heures à Roissy Charles de Gaulle ? Toujours est-il que celle-ci ne s’est pas manifestée auprès du personnel après s’être rendu compte de sa mésaventure et ce sont les services de l’immigration pakistanais qui l’ont « cueilli » à son retour.

Retour à la case départ, mais sans passer par la case prison heureusement. Elle devra seulement s’acquitter auprès de la compagnie Pakistan International Airlines (PIA) qui la transportait du prix du billet retour. « Il est avant tout de la responsabilité du passager de descendre de l’avion », a rappelé l’un des responsables de la compagnie.

Julien reste coincé dans le train…

Image illustrative. Crédit photo : bateskobashigawa / Flickr cc.

L’affaire remonte à avril dernier : Julien, un jeune homme de 20 ans s’assoupit dans le train qui le conduit à Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées atlantiques. Selon le langage des fêtards parisiens, il a fait ce que l’on appelle « un garage ». En d’autres termes, il s’est réveillé trop tard, seul et enfermé dans le wagon, garé derrière un hangar.

Il appelle la gendarmerie qui contacte un agent de la SNCF. Mais Julien perdant patience prend lui-même les choses en main et s’empare d’un brise-vitre. La suite : déjà condamné l’année précédente pour des dégradations, il écope cette fois de 2 mois de prison avec sursis, de 150 € d’amende, de 450 € de frais de justice mais surtout de 13.442 € de dommages et intérêts à la SNCF !

Ces dommages et intérêts représentent les coûts de main-d’œuvre et de matériel, le nettoyage du wagon, les tests de sécurité et les six allers-retours qui ont dû être annulés le lendemain et remplacés par des bus.

« Je souffre de claustrophobie et je me sentais mal »,

justifiera-t-il plus tard. Dommage pour lui qu’il n’ai pas laissé le temps à l’agent SNCF de lui expliquer qu’une porte de train, cela peut aussi s’ouvrir de l’intérieur…

Il y a fort à parier que ce type de mésaventures arrive très régulièrement. On ne le dira jamais assez, en cas de fatigue, mieux vaut régler l’alarme de son téléphone portable pour se réveiller quelques minutes avant l’arrivée, ou demander à ses voisins de prévenir de l’arrivée.

Malgré tout, nous vous suggérons ici de relire les 5 règles d’or pour bien dormir dans l’avion.