L’issue des prochaines élections vous inquiète au point de songer à mettre les bouts? Vous peinez à trouver un condo digne de ce nom sans hypothéquer votre mère? Considérez donc ces villes des États-Unis et du Canada qui offrent toutes sortes d’incitatifs à ceux qui daignent venir s’y établir, pour contrer l’exode de leur population ou leur faible taux de natalité. En voici quelques exemples… à visiter avant de s’y installer, bien sûr.

Crédit: Robert Swanson/Wikimedia/CC 3.0

Détroit, Michigan
Dans une ville où on trouve treize maisons abandonnées à la douzaine, 100 splendides demeures en ruines sont offertes gratuitement à quiconque est prêt à y emménager après rénovations. Dans certains cas, on propose même des subventions de 150 000 $ pour retaper ces résidences, dont plusieurs croupissent depuis les grandes émeutes raciales de 1967. En fait, de nombreux incitatifs (prêts sans intérêts, bourses, etc.) sont globalement offerts aux nouveaux arrivants qui s’établissent à Détroit.

Lincoln, Kansas
Depuis le début du siècle dernier, le Kansas voit sa population sans cesse décliner. À un tel point que certaines villes – dont Lincoln – offrent des terrains gratuits à quiconque viendra s’y construire une résidence, en s’engageant à y vivre pour au moins 5 ans.

Camden, Maine
Vous pensez pouvoir créer 24 emplois? La ville de Camden, dans le Maine, vous offrira assez de terrain pour démarrer votre entreprise. Tout ce que vous avez à faire, c’est payer la valeur estimée du terrain, livrer la marchandise (c’est-à-dire créer les emplois), et la ville vous remboursera la mise de fonds initiale pour votre terrain.

Curtis, Nebraska
Golfeurs qui rêvez d’avoir un green comme prolongement de votre pelouse, le village de Curtis, au Nebraska, offre gratuitement huit terrains bordant le Arrowhead Meadows Golf Course à quiconque y construira une maison – et paiera subséquemment des taxes, évidemment.

N’importe où, Alaska
Depuis 1976, l’Alaska permet à certains de ses résidents de recevoir des paiements comme incitatif à y demeurer, grâce à un fonds financé par des redevances pétrolières. Pour être éligible (versement moyen: 1250 $), il faut cependant n’avoir aucune autre résidence ailleurs qu’en Alaska.

N’importe où, Saskatchewan
Afin d’encourager les jeunes diplômés à y demeurer, la Saskatchewan offre des crédits d’impôt remboursables pouvant aller jusqu’à 20 000 $ à ceux qui s’engagent à y vivre pendant au moins sept ans.

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Merci à mon estimé collègue Jean-Frédéric Légaré-Tremblay pour l’info.

Pour mettre le cap sur mon compte Twitter, c’est par ici.

Londres, capitale britannique, compte plus de 7 000 000 d’habitants. A 2h30 de Paris seulement en Eurostar, la capitale est à portée de main des Français. Il y a de nombreuses choses à ne pas rater à Londres, prévoyez au moins 4 jours pour pouvoir faire le plus important.

Découvrons Londres

Avant le départ, il faut réserver votre hôtel. Les économies sont importantes pour ne pas griller votre budget dès le départ. Vous pourrez réserver votre chambre en ligne et vous trouverez souvent des codes promo en naviguant sur internet sur des sites comme Hotels.com ou vous pouvez encore essayer de trouver des chambres chez l’habitant en visitant le site Wimdu (-20€ avec ce code promo) qui coûtent souvent moins cher qu’un hôtel.

Pour aller à Londres, de nombreuses compagnies aériennes proposent le trajet à prix cassés. Là encore, économiser sur votre trajet peut s’avérer très utile pour le reste de votre séjour ! Par exemple, Expedia offre souvent des vols en réduction.

Vous voilà maintenant arrivé et logé, il est temps de partir à la découverte de Londres ! Vous pouvez commencer par prendre un English breakfast, tradition immanquable à Londres. Une fois le ventre rempli, allez faire un tour du côté de Westminster et retrouvez vous juste en face de Big Ben en sortant de la station de métro. Vous pouvez faire un tour de London Eye pour avoir une vue panoramique de la Capitale et marcher jusqu’à Buckingham Palace, en passant par St James’ Park.

Les jours suivants, une multitude d’activités s’offrent à vous, de Camden et son célèbre marché à Notting Hill pour voir la fameuse porte du bleue du film, en passant par Hyde Park et en faisant un arrêt dans un pub typique pour prendre une « pint of beer », , vous n’aurez pas le temps de vous ennuyer !

Londres est à vous !

[Photo 1, Photo 2]

Avez-vous entendu parler de l’histoire de Liam Corcoran ? Ce gamin de tout juste 11 ans a fugué de chez sa mère à Wythenshawe dans le Nord d’Angleterre, pris un bus pour Manchester, puis un vol pour Rome. C’est incroyable et pourtant il y a encore pire… ou mieux.

« Je suis entré dans les toilettes de l’avion, je me suis assis et là, je ne pouvais plus sortir. Ensuite whoosh, on avait décollé »,

raconte le petit Liam – qui n’avait jamais pris l’avion avant – au Daily Mail. Il a franchit au total 5 passages de sécurité, sans jamais être inquiété et tout cela sans passeport ni billet.

L’affaire a créé un certain émoi outre-Manche. A quelques jours des Jeux Olympiques, cela mettait en lumière une importante faille dans la sécurité aéroportuaire. En Irlande, cela a déterré de vieux souvenirs…

De Dublin à New York

Accroché-vous, l’histoire de Keith Byrne et Noel Murray, deux garnements irlandais de Darndale – une banlieue difficile de Dublin – âgés de 10 et 13 ans est assez incroyable… mais vraie. Vingt-cinq ans plus tard, Keith se souvient de cette journée de 1985.

Keith Byrne. (Photo publiée par www.irishcentral.com)

« Ma mère m’a dit “Ne va pas jouer trop loin ». Jai répondu “D’accord” ».

Avec son pote Noël, ils sautent dans un train de banlieue. Arrivés dans le port de Dun Laoghaire, ils embarquent sur un ferry à destination du Pays de Galles. Ce n’est pas assez loin encore à leur goût, et les voilà qu’ils attrapent un train pour Londres. Arrivés à l’aéroport de Heathrow, pourquoi s’arrêter en si bon chemin alors  qu’un avion est prêt à s’envoler pour New York ?

Imaginez la tête qu’a dû faire le policier quand il a vu s’approcher les deux gamins pour lui demander la direction du centre-ville à la sortie de l’aéroport JFK… Fin de l’histoire. Le policier les conduira directement au poste puis les deux enfants seront installés dans une suite surveillés par des gardes, le temps de les rapatrier là d’où ils viennent, en Irlande. Leur histoire fit la une de la presse new-yorkaise. Au cours de leur périple transatlantique, ils auront échappé aux autorités de trois pays différents ! Keith et Noel sont aujourd’hui âgés de 35 et 37 ans.