Depuis 1 mois l’évènement estival du Voyage à Nantes bat son plein dans la ville. Mises en place le 15 juin, les œuvres d’arts se sont rapidement appropriées chaque recoin de la ville et ont réussi à devenir incontournables tant pour les touristes que pour les nantais eux-mêmes.

Cependant, tout n’était pas encore dévoilé ! Subsistait le mystère du Carrousel des Mondes Marins, manège fascinant et insolite qui devait être ouvert au grand public le 15 juillet. Ce carrousel fait partie du grand projet “Les Machines de l’Île” dont le Grand Eléphant est devenu l’emblème.

Depuis 2007, l’équipe qui a donné vie aux Machines de l’Île  travaille dur afin de proposer à la ville de Nantes, à ses habitants et ses touristes un projet d’une ampleur incroyable qui ne demande qu’à émerveiller et faire rêver. Et quoi de mieux pour cela qu’un manège ?

Le Carrousel des Mondes Marins

Lors de l’inauguration presse du 13 juillet, cela ne fait plus aucun doute :  ce projet dévoilé est le point d’orgue du Voyage à Nantes.

Chaque personne présente est convaincue : personnalités politiques (dont Jean-Marc Ayrault ancien maire de Nantes et actuel Premier Ministre), photographes, journalistes et blogueurs étaient ravis. Voir ces animaux des Mondes Marins s’animer en lumières et musiques, les regarder s’articuler et entamer une danse somptueuse sous les regards émus des ouvriers ....  Un grand moment.

Le discours de François Delarozière, un des instigateurs de ce projet, était rempli d’émotion notamment lors de ses remerciement chaleureux et plein de tendresse envers son équipe.

Le feu d’artifice du 14 juillet tiré depuis ce manège merveilleux a fini d’inaugurer en beauté ce projet laissant au public le loisir de monter sur les poissons volants et autre hippocampes dès le lendemain matin. 

Le feu d'artifice tiré depuis le carrousel

Ce qui est intéressant de noter, c’est l’adéquation parfaite entre les différentes œuvres du Voyage à Nantes. Bien que très différentes les une des autres, elles arrivent à former un tout qui paraît évident au sein de la ville.

Pour avoir fait le parcours du Voyage à Nantes, on ne peut que vous conseiller d’aller voir chaque œuvre car elles apportent un regard particulier et unique.

Si cet évènement se termine officiellement le 19 août, certaines installations artistiques sont pérennes telles que Le Nid, le Mémorial de l’abolition de l’esclavage et (ouf !) le Carrousel des Mondes Marins !
C’est une très bonne occasion pour faire le tour de chacune d’entre elles  en prenant son temps :)

Le mémorial de l'Abolition de l'Esclavage

L'intérieur du Nid

Pour vous guider le long du parcours du Voyage à Nantes, nous vous conseillons chaudement de télécharger gratuitement le guide iPad ou iPhone de MonNuage  sur Nantes et ses œuvres pérennes. Il permet d’avoir des avis et des conseils de personnes ayant déjà fait ce parcours et nous le fait (re)découvrir sous un angle original.

Le Voyage à Nantes est à suivre également sur Facebook et Twitter 

Site web : Levoyageanantes.fr

Les Hortlof ont passé 23 ans à sillonner les routes du monde entier avec la même voiture! Revivez avec nous l’histoire de ce tour du monde insolite. 

En 1989, Gunther et Christine Holtorf décident de partir à l’aventure au volant de leur nouvelle Mercedes-Benz G-Wagen, affectueusement surnommée « Otto ». Le couple allemand projette alors un superbe road-trip au départ de l’Allemagne vers l’Afrique, avec un retour prévu 18 mois plus tard.

Un tout autre destin attend cependant le petit équipage qui sillonnera finalement toutes les routes du monde des années durant, sans discontinuer, jusqu’aux endroits les plus reculés, de l’Alaska au Zimbabwe en passant par la Corée du Nord, le désert du Sahara et le mont Everest sans oublier la Sibérie. Le couple Holtorf  finira même par faire rajouter un chiffre au compteur d’Otto qui a dépassé la distance parcourue maximale prévue par le constructeur !

C’est en Juin 2012, aux Philippines, 200^ème pays visité, que s’est terminée cette aventure longue de 23 ans, Otto affichant 800 000 km au compteur (l’équivalent de 20 tours du globe). Gunther Holtorf, 74 ans, et Otto la Mercedes ont malheureusement du terminer cet incroyable voyage sans Christine, décédée 2 ans plus tôt, mais qui, jusqu’à son dernier souffle, a exhorté son mari à poursuivre l’aventure avec Otto.

Le duo fait maintenant route pour l’Allemagne où Otto ira couler une paisible retraite au musée Mercedes de Stuttgart.

Plus de photos du tour du monde insolite des Holtorf sur notre page Facebook! https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151970715700109.880164.10150139252445109&type=3

Sources (en anglais): http://www.digitaltrends.com/lifestyle/two-people-a-mercedes-g-wagen-and-their-23-year-500000-mile-journey-around-the-world/#ixzz22kifheVZ ; http://www.bbc.co.uk/news/magazine-18910560

Histoire d’un tour du monde pas comme les autres…

Aujourd’hui nous allons parler d’un concept insolite présent au Japon, qui arrive depuis peu en Europe : le bar à chats. Si vous aimez les animaux et notamment les chats, cet article pourrait faire votre bonheur.

Bienvenue au bar à chats !

Au Japon, les habitations sont trop petites pour pouvoir y accueillir des animaux. Cependant si les Japonais veulent s’amuser avec des animaux comme les chats, ils ont la possibilité de se rendre dans des bars à chats.

Concept farfelu me direz-vous ? Quoi qu’il en soit, si vous allez au Japon n’hésitez pas à aller découvrir cette nouvelle façon de prendre le café. Ces bars sont très à la mode au Japon, on y vient volontiers pour prendre son café tout en caressant des chats de toutes les couleurs et de toutes les races. L’intérieur est généralement petit et intimiste et l’atmosphère très zen. Des chats se trouvent dans tous les recoins, sur les banquettes, sur le canapé, sur les étagères ou sur leur arbre à chats.

Les règles sont relativement strictes, les félins ne sont pas dérangés pendant leur sieste par exemple. De plus, l’hygiène est un point incontournable : il faut se déchausser et se laver les mains avant d’entrer dans le bar. Les visiteurs ont la possibilité de jouer avec les animaux grâce à toute une série d’accessoires et de jouets pour chat.

Si vous trouvez ce concept amusant et bien entendu, si vous adorez les chats, n’attendez pas de partir au Japon en voyage pour tenter l’expérience. En effet, depuis quelques moisn un bar à chats appelé « Café Neko » a ouvert ses portes en Autriche à Vienne. Vous vous en douterez, l’ambiance est quelque peu différente et l’endroit ressemble à un véritable café. L’espace est immense et laisse beaucoup de place pour que les animaux s’amusent. Sur les murs, on peut y voir des perchoirs sur lesquels les chats du café peuvent se prélasser. Contrairement au Japon où les clients sont vraiment au contact des chats, et peuvent même s’asseoir par terre par exemple, dans ce café les clients viennent s’installer à des tables réparties autour de l’espace où les chats vont jouer.

Adorant les chats, je trouve que c’est une bonne idée, surtout lorsque l’on sait que les petits pensionnaires proviennent d’un refuge. Je ne pense pas qu’ils se plaignent de se faire chouchouter toute la journée. Que pensez-vous de ce concept ? Seriez-vous tentés ?

[Source] [Photo 1, Photo 2 , Photo 3

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Fin juin, je me suis rendu avec un ami en Biélorussie, l’un des pays les plus fermés d’Europe. Une destination peu commune : voyage dans la dernière dictature d’Europe.

Voyager en Biélorussie, c’est un peu comme remonter le temps. Ou plutôt être hors du temps.

Cela faisait longtemps, depuis nos premiers voyages à l’Est il y a 10 ans, que nous voulions voir ce pays de plus près. C’est maintenant chose faite ! Alors ?

Biélorussie : situation et particularités

Ce pays, deux fois plus petit que la France, est peuplé d’environ 9,5 millions d’habitants, ce qui en fait une des densités les plus faibles d’Europe.

La Biélorussie, c’est simple : c’est tout plat et c’est un pays dont le territoire est couvert d’un tiers de forêts. Certaines, et c’est là que c’est intéressant, sont des forêts primaires. En d’autres termes, ce sont des forêts qui sont restées inchangées depuis la Préhistoire !

Ce n’est que récemment que les Biélorusses ont pris conscience de leurs spécificités. Incorporé à d’autres royaumes par le passé, le pays a été un champ de bataille durant les deux guerres mondiales.

La dernière guerre est un désastre pour le pays qui perd 25% de sa population et la quasi-totalité de son patrimoine. A cela, il faut ajouter la catastrophe de Tchernobyl : deux millions de personnes vivent dans des zones contaminées.

Pas de liberté d’expression dans ce pays, les opposants sont envoyés en prison. Aux portes de l’Union Européenne, la Biélorussie est un pays fermé. Son président,  Loukachenko,  est persona non grata en Europe et aux Etats-Unis. Il gouverne le pays depuis…1994 !

La Biélorussie est très proche de la Russie. A vrai dire, c’est presque un satellite. Voilà pour le décor….

Minsk la grise : capitale de la Biélorussie

Nous sommes restés en fin de compte près d’une semaine à Minsk.

Il faut le dire, peu de choses à voir en Biélorussie. Comme le reste du pays, Minsk fut en grande partie détruite durant la dernière guerre. Elle fut entièrement reconstruite selon les canons de l’architecture soviétique: grandes avenues et bâtiments imposants se succèdent sur les grandes artères du centre. Un décor assez austère et froid.

Il existe néanmoins un site d’importance prés de Minsk : le château de Mir. C’est d’ailleurs le seul site du pays inscrit au patrimoine de l’UNESCO.

Quant à la capitale, vous en ferrez vite le tour. Quelques monuments à voir et puis…c’est tout !

Le quartier le plus agréable est celui du  Faubourg de la Trinité. C’est un des rares sites ayant échappé aux destructions durant la guerre. Vous y trouverez quelques maisons typiques, aux couleurs variées, au bord des eaux de la Svislotch. Sinon, Minsk possède de nombreuses églises, en général orthodoxe bien sûr.

Photo:Joël Ferrier

Impressions

J’aurais pu ajouter aussi dépression au titre tant l’ambiance générale est morose dans les rues de Minsk. Impression de tristesse sur les visages parfois, ou du moins peu de gaité apparente. Il faut dire que l’architecture austère de la ville renforce cette impression. Sans parler du temps gris à souhait !

Pas évident de parler de la situation politique avec les habitants. Ils bottent en touche face à une question. La peur est bien présente. Le régime ne rigole pas. D’ailleurs, des policiers se fondent dans la foule en civile. Une preuve ? Voici une scène dont j’ai été témoin. Un groupe de jeune marche dans la rue et l’un d’eux cache un mégot sur un feu de signalisation. Un peu plus loin, ils sont abordés par un Monsieur tout le monde, en fait un policier en civil. Contrôle de papiers et réprimande sur ce geste pas très civil.

Pour ma part, j’ai juste été abordé par deux soldats pour une photo. Ils apparaissaient en arrière-plan sur une image. Ils ont aimé le cliché, mais leur visage s’est fermé quand j’ai essayé de discuter les « ordres »….

Pour autant, cette semaine à Minsk restera comme un bon souvenir. Essentiellement, car partis à deux, nous avons vécu ce voyage avant tout sous le signe de la rigolade.

Nous avons fait quelques rencontres agréables : des touristes russes et quelques rencontres via couchsurfing. Peu de monde parle anglais ici, aussi c’est vraiment intéressant de pouvoir discuter du pays avec des locaux. Aussi, couchsurfing est vraiment pour cela un excellent outil !

Lors du match France-Espagne que nous avons suivi dans un bar de Minsk, nous avons rencontré deux couples de Biélorusse. Après quelques vodkas, nous avons terminé en boîte.

Nous avons rencontré peu de touristes occidentaux. Je me souviens de quelques Japonais voyageant en solo pour un tour d’Europe express. Ils semblaient s’être perdus ici….L’un deux était pressé de repartir après seulement une journée dans la capitale. «  Je n’aime pas le communisme » m’affirma-t-il, comme pour se justifier.

Après quelques vodkas, on est pas très claire, c’est le cas de le dire!

Le visa et les difficultés pour y rentrer.

Pas facile d’obtenir un visa pour la Biélorussie ! Ce qui explique le peu de touristes, en partie. En gros, vous avez deux options :

-          Demander un visa normal. Il vous faut deux semaines de délai auprès de l’Ambassade de Biélorussie en France et il vous en coutera 60 euros pour un mois.  Le hic, c’est qu’il vous faut une lettre d’invitation d’un Biélorusse….Ainsi que la copie de son passeport. Difficile si vous n’avez pas de contact sur place…C’est l’option que nous avons prise !

-       Passer par une agence de voyage. Celle-ci va réserver vos nuits dans un hôtel, ce qui vous donnera accès au visa. Par contre, votre séjour sera plus cher, ces hôtels étant assez chers.

Comment aller en Biélorussie ?

Deux possibilités :

-          Par l’avion. Il  existe des vols directs pour Minsk.

-          Par la Lituanie. Le billet d’avion vous reviendra moins cher, car il existe un vol Ryanair entre Paris et Vilnius. Ensuite, Minsk, la capitale de la Biélorussie est à seulement 3h30 de route. Des bus réguliers vous y amèneront pour un coût de 14 euros.

Ce dernier plan est vraiment le moins cher. Et puis, cela vous donnera l’occasion de découvrir aussi Vilnius !

Le budget pour y voyager

Le logement est le poste de dépense le plus cher. Très peu d’hôtels backpacker. La qualité est très moyenne. Hormis quelques hôtels budgets, vous montez ensuite tout de suite haut dans les tarifs.

Pour le reste, le cout de la vie est plutôt faible.

Exemples de prix :

Lit dans un dortoir : 13 euros

Repas dans un restaurant : 3 euros

Ticket de métro : 0, 15 centimes d’euros

Une heure d’internet : 1 euros

En l’espace d’un mois, dans un certains sens, j’ai fait le grand écart entre Minsk et…New York. Deux continents, deux cultures, deux systèmes politiques différents, deux sociétés et économies éloignées !

Alors, cela vous dit de voyager dans ce pays ?

Les photos sans copyright sont celles de mon compagnon de voyage Joël, voilà tu vois c’est fait:-)

Recherches qui ont permis de trouver cet article:

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Immense complexe de villégiature des Bahamas, Atlantis forme une sorte de gigantesque cité balnéaire des plaisirs où toute la famille trouve son compte, dans un cadre amalgamant le kitsch de Las Vegas, l’opulence de Dubaï, un peu de monde maya, une touche de Disneyland et un chouia de 20 000 lieues sous les mers. Pour en savoir plus sur le sujet, lisez mon article du Devoir; pour vous rincer l’oeil dans cet univers hautement aquatique, voici une galerie de photos croquées au printemps dernier.

The Reef, l'un des nombreux sites d'hébergement d'Atlantis - Gary Lawrence

Une partie de l'immense complexe vu du 17e étage de The Cove, une autre tour d'hébergement d'Atlantis - Gary Lawrence

Un tunnel sous l'eau pour voir les requins...

... et un autre pour leur passer sous les branchies assis sur une chambre à air - Gary Lawrence

The Dig, l'espace souterrain et sous-marin aménagé avec une touche d'imaginaire qui rappelle 20 000 lieues sous les mers - Gary Lawrence

Des aménagements qui évoquent tantôt les Minoens de Crète...

... tantôt le mythe de l'Atlantide - Gary Lawrence

Las-Vegas-by-the-sea: le hall d'entrée de The Reef - Gary Lawrence

Des jeux d'eau...

Et une rivière artificielle sur laquelle on se laisse porter par la vague, sur plus d'un kilomètre - Gary Lawrence

Ah! il y a aussi plusieurs plages qui bordent le complexe... - Gary Lawrence

"Quoi ma gueule? Qu'est-ce qu'elle a, ma gueule?" - Gary Lawrence