Si vous comptez séjourner bientôt au pays de l’Oncle Sam et que vous ne savez toujours pas dans quelles eaux piquer de la tête, le magazine Mother Jones a récemment publié une recension de la qualité de l’eau de 200 plages états-uniennes, carte interactive à l’appui.

Les plages du Hampton Beach State Park comptent parmi les plus propres des États-Unis - Wikimedia/CC 3.0

Selon le dernier rapport du Natural Resources Defense Council, qui évalue la qualité de l’eau d’un océan états-unien à l’autre (avec un petit crochet par les Grands lacs), 8 % des échantillons d’eau prélevés en 2011 aux États-Unis ne passaient pas le test, forçant les autorités en place à émettre des mises en garde ou, pire, à fermer certains sites au public.

Plus souvent qu’autrement, les causes sont d’origine humaine ou animale – lire “fécales”: quand une plage ferme, c’est généralement parce que les eaux qui la bordent sont contaminées par des eaux usées non traitées – à la suite de débordements d’égouts après des orages violents, par exemple – ou par des affluents pollués qui se jettent dans la mer près des zones baignables.

Si plusieurs plages ne passent pas le test, celles qui suivent sont les plus propres des États-Unis:

▪ Hampton Beach State Park et Wallis Sands Beach, au New Hampshire, et South Padre Island, au Texas

▪ Ocean City, au Maryland

▪ Newport Beach, Bolsa Chica Beach et Huntington State Beach, en Californie

▪ Gulf Shores Public Beach et Gulf State Park Pavilion, en Alabama

▪ Dewey Beach et Rehoboth Beach, au Delaware

▪ Park Point Franklin Park, 13th Street South Beach Park Point, et Lafayette Community Club Beach, au Minnesota.

Dans un proche registre, le magazine Travel & Leisure a récemment effectué un survol des 20 plages les plus surpeuplées des États-Unis.

Pour me suivre sur Twitter, c’est par ici.

• Paris / Fort De France
  Dép. 20/09/2012 - Ret. 28/09/2012 395 €*TTC
• Paris / Punta Cana
  Dép. 20/10/2012 - Ret. 27/10/2012 496 €*TTC
• Paris / La Havane
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• Paris / Mexico City
  Dép. 09/11/2012 - Ret. 17/11/2012 683 €*TTC
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  Dép. 27/11/2012 - Ret. 04/12/2012 711 €*TTC
• Paris / Lima
  Dép. 20/11/2012 - Ret. 27/11/2012 728 €*

La 19è conférence internationale sur le sida a débuté dimanche à Washington avec plus de 25.000 participants issus de 190 pays. A cette occasion, des grands patrons de plus de 20 multinationales ont plaidé pour la fin des restrictions de voyages qui pèsent encore sur les personnes séropositives dans certains pays.

46 pays de par le monde continuent à imposer différents types de restrictions de voyage aux personnes séropositives. Selon l’Onusida, 5 pays refusent encore catégoriquement l’accès à leur territoire et de délivrer des visas aux personnes atteintes du VIH, même pour de courts séjours : l’Égypte, l’Irak, le Qatar, Singapour et les Iles Turques-et-Caïques.

Source : Onusida (2008)

Beaucoup d’autres pays imposent aussi des restrictions de différentes formes sur l’entrée, la durée de séjour ou le droit de résidence des séropositifs. Quand bien même il n’existe aucune preuve que ce genre de restrictions aide à protéger la santé publique, comme l’explique Miche Sidibe, le directeur exécutif de l’agence Onusida. Il estime que :

« Ces restrictions] sont discriminatoires et violent les normes internationales des droits de l’homme. Les gens vivant avec le VIH doivent avoir un accès égal aux opportunités et à la liberté de mouvement dans le monde d’aujourd’hui ».

C’est la première fois depuis 22 ans que ce grand colloque est organisé aux États-Unis. Le symbole est fort, puisque les USA eux-mêmes avaient interdit l’entrée des séropositifs sur son territoire en 1990 pour lutter contre la pandémie et cette mesure n’a été levée qu’en 2009 par le président Barack Obama.

Pour en savoir plus, écoutez cette vidéo datée de juillet 2010.

by Europe1fr

Des entreprises telles que H&M, Gap, Coca-Cola, Merck ou Bristol-Myers Squibb ont pris part à la campagne pour mettre fin à cette discrimination. L’intention est louable et surtout, cela n’est pas bon pour le business, comme l’a déclaré le patron des jeans Levi Strauss :

« Dans le paysage concurrentiel actuel, où les voyages d’affaires à travers le monde sont capitaux, nous devons pouvoir envoyer nos talents partout où on a besoin d’eux. […] Nous appelons tous les pays ayant encore ce genre de restrictions à les lever immédiatement »,

Reste à savoir si leur appel sera entendu par les pays concernés.

Source : AFP

Les demandes de visa sont parfois ardues pour certaines destinations, voir folkloriques. Ou carrément galères! Petit florilège tiré de mon expérience.

Le cas du visa indien

Il est environ 8 heures de matin dans une rue du XVIème arrondissement de Paris. Dans la rue, une file d’attente s’est formée sur le trottoir. Il fait froid en ce mois de janvier. Mais que font donc tous ces gens à attendre là ?

Ambassade d’Inde,c’est ce que je lis un peu plus loin sur la façade d’un immeuble. Argh, je suis bien à la bonne adresse ! Je vais devoir rejoindre cette file qui n’avance pas ! Damnation et enfer !

Je me renseigne auprès de mon voisin de galère. Oui, c’est bien ici pour la demande de visa indien. Le consulat ouvre bientôt et le bureau ferme à 12h seulement. Il n’y aura pas de place pour tout le monde! « Certains arrivent à 6h du matin ici l’ami ! ». Hum, c’est peut-être trop tard pour moi. Optimiste, je me dis que je vais arriver à passer !

Eh bien non. J’arrive tout près de la porte de l’Ambassade, avant qu’un cerbère à moustache, aussi aimable qu’une porte de coffre-fort, ne dise que la boutique est fermée ! Terminé pour aujourd’hui, c’est la fin des haricots !

Petit moment de déprime solitaire.

Je reviendrai demain, à 6h du matin, je serais là sur ce trottoir glacé avec un thermo de café. Juré, promis !

Pour la petite histoire, le lendemain, après 4 heures d’attente, j’aurais enfin mon visa

Depuis, l’Ambassade a externalisé les demandes de visas, c’est désormais une société qui fait cela dans le 10^ème. Est-ce plus rapide ?

Tour du monde des demandes de visas.

Dans certaines ambassades, c’est plus rapide. Et vous avez déjà un avant-goût du pays : décoration, plaquettes touristiques, photos etc. Pour un peu, il arrive même que l’employé vous fasse un sourire. Si, si, je vous jure, je suis sûr d’en avoir déjà vu un ! Enfin, quasiment sûr…

Je me souviens de l’ambassade du Cambodge à Paris. Par une journée d’hiver, je m’y étais rendu pour y faire mon visa. J’étais le seul. Rapide et plaisant. Des statues khmères trônaient dans l’édifice. Je sentais déjà que ce voyage serait extraordinaire. Il le fut ! Une antichambre du pays du sourire !

Alors, cela est rarement le cas pour les pays de l’Est…Surtout s’ils sont très à l’est !

A croire qu’ils importent le fonctionnement et la mentalité maison dans le pays hôte. Bureaucratie, demande de visa longue et compliquée, heures de permanence réduites, secrétaire aussi aimable qu’un doberman, ce n’est pas la joie.

Tenez, le consulat Russe à Paris n’ouvre que trois heures par jour. Et la file d’attente est longue dès le matin…Logique ?

Pour certaines ambassades, vous tombez parfois sur quelqu’un qui parle à peine le français et qui est là pour faire le standard ou répondre aux questions. Surprenant. Mention spéciale pour le Nigéria il y a quelques années.

Parfois, ils ne savent pas toutes les réponses. « Ah non, je ne sais pas si vous pouvez faire votre visa à l’aéroport, heu, vous pouvez rappeler demain ? ».

Quoi d’autre ? Ah si, il arrive aussi que les informations sur le site internet soient différentes de celles affichées à l’ambassade. Du genre, les heures d’ouverture…Trouver la porte fermée un jour de pluie battante après 1 heure dans les transports, c’est pas mal. Du vécu vous avez dit ?

L’Iran fait fort. Il faut en effet payer une avance de 100 euros pour l’examen de votre dossier ! Si vous n’êtes pas retenues, adieu les 100 euros. Toujours motivés ?

Si vous souhaitez vous rendre aux USA, il vous faut remplir un formulaire (payant)  en ligne : l’ESTA. Les questions peuvent prêter à sourire. Surtout celle-ci : « « Aves-vous été impliqué, ou êtes-vous impliqué dans des activités d’espionnage, de sabotage ou de terrorisme, ou de génocide… » ! Pas mal non ?

Bien sûr, le temps où l’on a glissé un petit billet dans le passeport est révolu depuis longtemps en France. Mais pas à l’étranger. Au Cambodge, pour prolonger son visa, il est d’usage de glisser un billet dedans pour accélérer les choses…

Bref, je comprends que certains font appel à ces sociétés spécialisées dans la délivrance de votre visa. Elles font tout pour vous ! De quoi gagner du temps pour sûr !

Enfin, pour relativiser ces petits malheurs de voyageurs, il ne faut jamais oublier, à mon avis, les galères que connaissant ceux qui demandent un visa pour la France. Là, c’est vraiment un autre niveau….

Je serais curieux de lire vos expériences ! Allez, je suis sûr que vous avez des anecdotes, bonnes ou mauvaises à partager !

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