Dans un musée il faut généralement s’en tenir à des règles strictes : ne pas parler trop fort, ne pas courir, ne pas manger… mais ne pas être habillé, ça c’est une première ! Cela se passe en Australie au musée d’art contemporain de Sydney avec l’artiste Stuart Ringholt.

Du 27 au 29 avril prochains, les visiteurs du Musée d’Art Contemporain de Sydney devront se débarrasser de tout leurs vêtements pour pouvoir assister à l’exposition de Stuart Ringholt et découvrir ses dernières œuvres. L’artiste lui-même sera présent, dans le plus simple appareil, lui aussi.

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que l’artiste développe dans son travail les thèmes de la peur, de la gêne et de la honte. Il a ainsi souhaité que les personnes qui découvrent son art soient nus, de manière à briser la glace entre eux et lui.

Acquérez une nouvelle perspective sur les expositions actuelles du MCA en les découvrant entièrement nu. Supprimez (littéralement) les barrières matérielles entre l’artiste et son public en rejoignant l’artiste Stuart Ringholt. Ceux qui souhaitent se joindre à la visite doivent également être nus.

Ringholt n’en est pas à son coup d’essai en matière d’excentricité pour attirer le public à lui et le pousser à s’engager avec l’art plutôt que de le recevoir de manière passive. Il est allé jusqu’à déambuler dans le musée avec des bandes de papier de toilette accrochées à son pantalon.

• Bon à savoir : la visite est réservée aux adultes.

Il était un temps où le « nu artistique » s’inscrivait dans le marbre froid. Aujourd’hui, le musée d’art contemporain de Sydney propose au contraire de rendre ses expositions totalement interactives, en faisant participer les visiteurs, en les poussant à devenir une part intégrante de l’œuvre de l’artiste.

Museum of Contemporary Art (MCA)

C’est un passage obligé à Sydney pour les amateurs d’art moderne. Le musée d’art contemporain de Sydney se trouve dans le building Art Déco de Circular Quay. Il a ouvert ses portes en 1991 avec des expos d’artistes tels qu’Andy Warhol ou Roy Lichtenstein.

Infos pratiques

• Horaires : ouvert tous les jours de 9h30 à 17h
• Durée de la visite : de 1 à 2 heures.
• Adresse : 140 George Street, The Rocks, Sydney NSW
• Site officiel du Museum of Contemporary Art
• Seriez-vous prêt à assister/participer à cette expo’ ?

Photo : Photo: Nick McGrath (www.mca.com.au/)

Rien de trop beau pour la classe ouvrière, surtout si elle fait partie du 1 %. De par le monde (mais surtout aux États-Unis), de plus en plus d’établissements hôteliers proposent des services et de petites attentions qui font glousser de plaisir ceux qui peuvent se les permettre, mais qui peuvent aussi faire pouffer de rire bon nombre de voyageurs. En voici 18 exemples, les uns intéressants, les autres farfelus (restons polis), tels que triés sur le volet par Departures.com.

Le Four Seasons Beverly Hills - Crédit: www.fourseasons.com

-Un concierge à savons qui propose une sélection maison et qui vous en tranche une barre comme un bon fromage, dans votre chambre du Viceroy Riviera Maya, au Mexique;

-Une chambre extrêmement calme pour récupérer d’une intervention chirurgicale, au Pierre de New York – l’un des établissements rendus célèbres par l’affaire DSK;

-Un sommelier à thés au Lanesborough de Londres;

-Un concierge à surf, pour bien attaquer les vagues du St. Regis Monarch Beach Resort, à Dana Point, en Californie;

-Un concierge artistique au Raffles Royal Monceau de Paris, pour découvrir avec un guide éclairé les collections d’art de la ville;

-Un service de voiture de luxe, au Four Seasons de Beverly Hills: les clients des trois étages supérieurs de l’hôtel peuvent passer à la réception pour prendre les clefs d’une Lamborghini, d’une Porsche ou d’une Maserati…

-Un généalogiste maison, au Lodge at Doonbeg, Irlande;

-Un mixologiste disponible  24 h sur 24, pour se faire faire un petit cocktail maison sur demande, dans sa chambre du Surrey Hotel de New York;

-Un préposé aux crèmes solaires, au Ritz Carlton de South Beach, à Miami;

-Un majordome à parfums qui débarque avec une sélection de fragrances, dans la suite des clients des hôtels Rosewood, en Amérique du Nord et… en Arabie saoudite;

Une tranche de savon dans votre bain? - Crédit: Viceroy Riviera Maya

-Un menu religieux, au Preston Hotel de Nashville, au Tennessee: choisissez la Bible, la Torah, le Tao Te King de Lao Tseu, le Coran, le Bhagavad-Gita hindou ou l’oeuvre complète de L. Ron Hubbard, pour illuminer vos nuits ou favoriser votre sommeil;

-Un artiste en résidence (un tatoueur, un designer, un graffiteur…) pour proposer des ateliers aux clients de l’hôtel Andaz 5th avenue de New York;

-L’accès à un studio d’enregistrement, à l’Eden Rock de Saint-Barthélémy;

-Un service de livraison de lingerie au Hard Rock Hotel de Las Vegas – parce qu’on ne sait jamais quand l’envie de faire des galipettes peut nous prendre;

-Un concierge à tartans, pour retrouver ses couleurs claniques (et éventuellement se faire confectionner un kilt personnalisé), quand on a un peu de sang écossais, au Balmoral d’Édimbourg;

-Un préposé au sommeil, avec son menu de 12 types d’oreillers, ses séances d’aromathérapie et autres délicatesses nocturnes, au Benjamin de New York;

-Un concierge pour lendemains de veille, au Ritz Carlton de la Nouvelle-Orléans – parce que survivre aux nuits de The Big Easy n’est pas toujours facile;

-et, enfin, un medium pour chiens, pour aider à régler les problèmes comportementaux de Fido et améliorer ses relations avec son maître, à l’hôtel Monaco de Portland…

Pour tous les détails et des photos, c’est par ici…

Trouvé via CNN.

Les temples ou wat bouddhistes en France

Adresse des ambassades et consulats de Thailande en France :

Lieux de shopping à thème en Thailande

Avez-vous déjà entendu parler de l’accord dit « PNR », pour « Passenger Name Record » ? C’est peu vraisemblable. Il s’agit pourtant d’une question essentielle pour ceux qui ont l’habitude de voyager en avion car elle touche directement au respect de la vie privée.

Le Parlement européen a ouvert la voie à un accord très controversé avec Washington, sa commission des libertés civiles ayant approuvé la semaine dernière un accord sur le transfert des données des passagers européens vers les États-Unis.

Les données PNR sont les toutes les informations personnelles que nous autres passagers devons fournir aux transporteurs aériens au moment de réserver un billet d’avion. Elles comportent des informations telles que :

• Le nom du passager, son adresse et ses numéros de téléphone
• Ses dates et son itinéraire du voyage
• Diverses informations relatives au billet, les informations relatives aux bagages
• Les moyens de paiement utilisés et le numéro de carte de crédit

Ces données seront utilisées pour les vols à destination et au départ des États-Unis. Cela pourrait paraître anodin, mais ça ne l’est pas. L’accord a été approuvé par 31 voix contre 23 et une abstention. Il suscite une vive inquiétude car ses détracteurs estiment qu’il peut porter atteinte à la vie privée. Ils craignent que les Américains utilisent les données PNR pour d’autres motifs que la lutte contre le terrorisme.

Un accord similaire a déjà été signé avec l’Australie et d’autres devraient suivre avec le Canada, le Japon, etc.

Les eurodéputés avaient rejeté cet accord une première fois en 2007. Que feront-ils cette fois ? Verdict le 19 avril à Strasbourg.

Photo : image d’illustration issue du site www.politiquedunetz.sploing.fr