"on a dark desert highway, cool wind in my hair" - The Eagles

Nous avons quitté Atascadero assez tôt ce matin-là : une longue traversée dans le désert californien nous attendait ! Mais avant d'entamer les 5 heures de route qui nous séparaient de Victorville, nous sommes allés prendre notre petit déjeuner « américanisé » au Lake Park d'Atascadero.

Petit déjeuner à l'américaine parce que oui, aux États-Unis, pas de boulangerie ! Donc pour trouver un bon café et des viennoiseries, il n'y a guère d'autres choix que le Starbucks ! Dans le parc il y avait un lac, des barbecues publics (grande passion des américains) et surtout, des écureuils, plein plein plein d'écureuils ! Petite remarque aussi, ce parc, comme beaucoup d'autres endroits en Californie sont des espaces non-fumeur même s'ils sont en plein air...

Sur le bord de la route qui nous menait à Victorville, nous avons vu de nombreuses wineries ; des boutiques qui vendent et proposent de déguster gratuitement les célèbres vins californiens. Tentés, nous nous sommes arrêtés dans une de ces wineries : la San Antonio Winery (Antoine a eu un coup de coeur pour le nom ;)). L'employé nous a longuement parlé du vin californien et nous en avons dégusté de très savoureux ! Je n'en avais jamais goûté auparavant et c'était une belle découverte gustative pour moi.

Et cette dégustation nous a revigoré pour la longue route qui nous attendait ensuite. Bizarrement les routes, pourtant entourées par le désert, sont assez fréquentées. Les paysages que nous avons traversés étaient dignes d'un décor de western ; des champs, un climat aride, un soleil de plomb, les longs trains de marchandises qui passaient au loin sur les collines, les armées d'éoliennes, les puits de pétrole, des villes quasi désertes... Cette route, en écoutant les Doors et sous le soleil, ÇA, c'est l'Amérique baby ! ;)

Après environ 5 heures de route et un arrêt dans un très bon restaurant sorti de nulle part sur le bord de la route, nous sommes finalement arrivés à destination. D'ailleurs, à propos des restaurants, sachez que contrairement à la France où lorsqu'on paye l'addition on paye l'ensemble du service (repas, salaires etc.), aux États-Unis il faut payer des tips à part pour que le serveur soit rémunéré. Donc, n'oubliez pas le service (en général 15% du montant total) !

Bref, à notre grand étonnement, ce que le GPS considérait comme le centre ville de Victorville était en fait un ensemble de magasins dans de grands bâtiments très espacés. On se croyait dans une zone commerciale. On est loin du centre ville des villes françaises typiques, avec des petites ruelles et des bars ! Vraiment dépaysant !

La journée terminée il était temps de se reposer. Et je vous le demande, après une journée de route, quoi de mieux qu'un bon Motel pour rester dans la culture américaine ? ;) Car il faut le rappeler, le motel est un concept d'hébergement hôtelier né aux États-Unis et très répandu en Amérique du Nord. Le mot signifiait au départ « motor hotel », c'est à dire des logements où les automobilistes peuvent conduire leur voiture à la porte de leur chambre !

Nous avons donc retrouvé notre valeur sure : un MOTEL 6, pas cher et très confortable à proximité de Victorville ! Il faut dire que la chaine d'hôtel a lancé un vaste projet de rénovation pour fêter les 50 ans de l'enseigne, et c'est vrai que les chambres sont grandes, propres et très bien équipées...

A demain ! 

Coraline

En voyage, on rencontre des personnes étonnantes et singulières. Leurs destins a souvent basculé durant un voyage. Un voyage qui a changé leur vie.

Parfois, il suffit d’une rencontre, d’une décision pour que votre vie change du tout au tout. Je trouve cela assez fascinant. La vie et les grandes décisions ne tiennent parfois pas à grand-chose.

http://www.flickr.com/photos/joanet/2994421437/sizes/z/in/photostream/

Bogdan et la plongée

Ce Canadien d’origine roumaine fut mon instructeur sur l’île d’Utila au Honduras. Cela m’a permis de me remémorer quelques souvenirs et quelques mots de roumain au passage !

Bogdan a eu une autre vie avant. Pendant des années, il était cadre dans une banque d’investissement. Et puis, ne voyant pas de sens, las du travail et du stress, à 30 ans, il plaqua tout pour partir autour du monde. Un grand classique !

En Amérique du sud, il rencontra un gars qui lui donna envie d’essayer la plongée. Il commença donc par un baptême puis passa son Open Water. Il adora tout de suite et il décida de continuer. Il enchaîna tout jusqu’à être instructeur. Après les Maldives, il bosse depuis deux ans au Honduras.

Plongée au Honduras

Et comme vous vous en doutez, il n’a aucune envie de retrouver son ancienne vie ! Il adore ce qu’il fait, pas de stress de transports, le soleil toute l’année et la « pura vida » de l’Amérique Centrale. Bref, ce fut la meilleure décision qu’il a prise dans sa vie !

Remarquez comme les choix importants ne dépendant parfois de rien : une rencontre dans un hôtel et une discussion au sujet de la plongée autour d’une bière…

Samuel et les applications Iphone

J’ai rencontré Sam en Colombie, à Bucaramanga. On était presque voisin en fait ! Sam s’est installé là avec sa femme Colombienne rencontrée en France.

Sam est un digital nomade, car son activité est de concevoir des applications Iphone pour apprendre les langues.

Au début, il ne pensait pas du tout à ce qu’internet permet : l’indépendance géographique.

C’est à la suite d’un premier séjour en Colombie que l’idée de vivre à l’étranger et voyager à germer ! Depuis, il a élu domicile en Colombie, pour l’instant !

Son statut d’indépendant lui permet de travailler dans ce beau pays. Il conjugue ainsi son goût pour les langues et les voyages. Le tout en développant une activité indépendante qu’il aime !

Il est d’ailleurs très attentif à l’attente de ses usagers. Ce qui n’est pas forcément si courant que cela !

Si vous souhaitez apprendre en peu de temps une langue, jetez un coup d’œil sur le blog Mosalingua.

Si vous souhaitez en savoir plus sur son activité, lisez ce portrait que j’ai fait sur Presse Citron dans la série « technomades » !

Eric et l’humanitaire

Après deux ans autour du monde et un séjour de volontaire au Mexique, Eric a eu sa révélation. Il sait ce qu’il va faire de sa vie.

Et non, cela ne sera pas à l’étranger, du moins pas forcément.

Non, sa vie sera en France, du moins dans un premier temps.

Eric passe d’un job de cadre dans l’informatique à un job de cadre dans une ONG. Il travaille au siége à Paris, puis il part bientôt pour sa première expérience sur le terrain. Le vrai. Ce sera le Congo.

Il y reste deux ans et y rencontre sa femme, elle aussi travaille dans l’humanitaire pour la même organisation.

Ils alternent ensuite les postes à l’étranger en Afrique en Asie. Il sera aux premiers postes lors du terrible tsunami en Indonésie.

Comment il en est arrivé là ? Son destin a changé grâce à une rencontre dans un bar de Merida au Mexique lors de son tour du monde. Il y rencontre une voyageuse ayant effectué un séjour de volontaire dans une ONG locale.

Il se dit, pourquoi pas ! J’ai le temps !

Sa vie prendra alors une tout autre tournure !

J’adore ce genre d’histoire ! J’ai toujours eu l’idée d’ailleurs d’écrire, de rassembler des histoires comme celle-ci, des destins singuliers.

Sur la route, on rencontre toujours des opportunités, peut-être encore davantage que dans la vraie vie parfois. En voyage, nous sommes en général plus ouverts à l’imprévu et aux rencontres.

Nous sommes plus disponibles à d’autres expériences, étant nous-même en train de vivre une grande expérience.

Sur la route, des gens divers se rencontrent. Des tas de destins se croisent…

Et vous, avez-vous parfois rencontré en voyage des destins comme cela ? J’en suis sûr ! Allez, racontez-nous de belles histoires !

A/R magazine sort une nouvelle formule pour fêter ses 2 ans, un magazine pour les amoureux du voyage avec un ton original et un regard photo libre.
Au sommaire, la Birmanie, le voyage c’est maintenant!  Nager avec les requins baleines à Djibouti, l’Auvergne, des hommes et des lieux, un port folio sensible sur Tanger et Paris comme à la campagne.
www.ar-mag.fr

Article partenaire : A/R magazine fête ses deux ans

Aujourd’hui nous allons vous parler du label des « Villes et Villages Fleuris ». Découvrons ensemble son histoire, son évolution dans le temps et ses critères de labellisation. Nous découvrirons ensuite quels villes et villages français arborent le blason fleuri le plus distingué, celui aux 4 fleurs..

Histoire du Label des “Villes et Villages Fleuris”

Ce label fut créé en 1959 par le ministère en charge du tourisme. Au 19ème siècle, les promoteurs du tourisme sont dans une optique hygiéniste et souhaitent une France propre et belle. C’est de là que provient la démarche originale d’un fleurissement du territoire. Pour ce faire, le concours des “Villes et Villages Fleuris” est mis en place. Rapidement associé à la qualité du cadre de vie, le concours rencontre un franc succès auprès des collectivités. Elles adhèrent en nombre à la démarche.

Dès la première année, 600 communes s’inscrivent au concours. Pour satisfaire le nombre croissant de communes souhaitant participer, les inscriptions sont très rapidement confiées aux préfectures qui établissent un palmarès départemental. Cette présélection ensuite affinée par le Délégué Régional au Tourisme servira ensuite de base pour l’attribution du label par le ministère.

Aujourd’hui l’organisation locale du concours est confiée aux Conseil Généraux qui recueillent les inscriptions et aux Conseils Régionaux qui ont dorénavant la charge d’attribuer les trois premiers niveaux du label.

N’est pas classé qui veut ! Des critères de sélections affûtés

Ce label est aujourd’hui une distinction qui intéresse autant les élus des communes que le grand public. Après les 600 communes inscrites au concours en 1959, ce sont aujourd’hui 12 000 villes et villages qui souhaitent présenter leur réalisation aux jurys des “Villes et Villages Fleuris” . Un jury qui vient apprécier et évaluer le travail des communes à partir de trois ensembles de critères. Car attention aux idées reçues, le label “Villes et Villages Fleuris” n’a pas pour seul critère le fleurissement des espaces publics. Il prend en compte :

• Le patrimoine paysager et végétal de la commune (arbres, arbustes, fleurs, couvres sols…).
• Les efforts faits par la commune pour améliorer le cadre de vie et l’engagement dans les actions de développement durable (respect de l’environnement, propreté, valorisation du bâti…).
• L’animation et la valorisation touristique (actions pédagogiques, sensibilisation et participation des habitants, promotion…).

Le Palmarès des plus beaux “villes et villages fleuris”

Si vous avez pour projet de parcourir les meilleurs environnements floraux de France ou tout simplement des les connaître, voici un petit panel des villes aux meilleures distinctions de France. La meilleur distinction étant 4 fleurs (équivalentes aux étoiles des hôtels ou restaurants).

Cannes, Istres, Martigues, Nice, Sanary-sur-mer, Perpignan, Aix-les-bains, Angoulême, Dijon, Angers, Créteil, Brest, ou encore Quimper arborent fièrement les 4 fleurs du label.

En définitive, le label “Villes et Villages Fleuris” vous assure de trouver une commune propre et ancrée dans une dynamique autour du développement durable, mais aussi de flâner dans des villes ou villages à l’ambiance verte et fleurie, au charme entretenu . Et en tant que touriste, cela vous garantie d’entrer dans une commune dans laquelle on souhaite vous marquer et vous émerveiller.

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